Bienvenue à Moslins !

Le temps de faire connaissance avec "l'Escapade" (c'est le nom du gîte) et je vous emmène faire quelques balades dans cette région située au sud d'Epernay. Nous irons aussi à Reims afin de visiter la célèbre cathédrale Notre-Dame.

Montmort et Montmirail

Cette fois nous prenons la direction du sud avec l'intention de visiter deux châteaux. Le premier est le château de Montmort.



Bien sûr, il faut le mériter et atteindre le sommet de la localité en empruntant des rues aussi étroites qu'escarpées. Une question se pose encore : sommes-nous sur le bon chemin ? Tant d'efforts mériteraient une récompense ! Mais oui, voilà enfin le château de Montmort !










 
















Les visites se font sur demande et par groupe de quinze personnes minimum !...
Mais voici ce qu'en dit le site officiel :



En évoquant le château de Montmort, Victor Hugo parlait d'un "ravissant tohu-bohu de tourelles de girouettes, de pignons, de lucarnes et de cheminées". 
Il faut avouer que la silhouette du château vous apparaît d'un coup, impressionnante par sa majesté et son élégance : construction en brique, surélevée, avec des toits d'ardoise, protégée par des doubles fossés, accessible par un pont à trois arches qui aboutit au pont-levis.
Forteresse médiévale en ruine transformée à la Renaissance en demeure d'agrément, le château de Montmort, accroché à la falaise domine la paysage, le cours du Surmelin en contre-bas... L'aspect médiéval est conservé par la forme carrée et les quatre grosses tours d'angle.
La tour d'entrée abrite un petit chef d'oeuvre : une rampe hélicoïdale pour les chevaux, entourant un escalier en colimaçon pour atteindre la terrasse supérieure. Les nombreuses ouvertures aux parements de pierre blanche atténuent l'aspect quelque peu austère de l'édifice... Abritée par le château, l’église avec son porche et ses vitraux lumineux, son petit cimetière, fait le lien avec le bourg... 
Vous apprécierez également le parc admirablement entretenu qui s'insinue dans les fossés avant de s'épanouir sur la terrasse.



Il nous reste à redescendre la colline (un jeu d'enfant), retrouver la voiture et continuer notre excursion.


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En route vers Montmirail !










 Une grille fermée par un gros cadenas... Les "visiteurs" retournent à Moslins, un peu déçus de la promenade. Pour ne pas rester sur notre faim, voici l'histoire du château, telle que racontée sur le site officiel de Montmirail :

En 1165, Jean de Montmirail naquit au château. Après avoir été le compagnon de guerre de Philippe Auguste, il se retirera au couvent bénédictin de Longpont. Il y meurt en odeur de sainteté en 1217. Il avait fondé la Maison Dieu de la Chaussée pour les pauvres pèlerins et les passants malades, ce qui serait actuellement un hôpital. La seigneurie passa ensuite par mariage aux Coucy, aux Roucy et aux Sarrebruck. Entre temps, la guerre de Cent Ans avait exercé ses ravages. En 1429, Jeanne d Arc passa à Montmirail le 1er août, pendant cette période d'hésitations et d'incertitudes qui suivirent le sacre de Charles VII à Reims. Cette visite précéda la marche sur Paris.
Le château actuel a été dressé au XVIème siècle sur les assises d'un ancien château fort, a vu. Il a été profondément remanié au siècle suivant et son parc aménagé par Le Nôtre pour recevoir Louis XIV. Le lieu passa ensuite à Jacques de Silly. Il fit construire un nouveau château, en 1553, à l'emplacement actuel. Il ne comportait à l'époque que la partie centrale, sans le perron. C'est lui qui fit planter le parc. A sa mort, le château passa à son neveu Antoine de Silly, le père de la future Madame de Gondy. C'était l'époque des Guerres de Religion qui mirent toute la contrée à feu et à sang. Les Huguenots brûlèrent ou pillèrent les couvents de la Grâce, Montléan, Belle-Eau, la Maison Dieu de la Chaussée. En 1590, Henri IV traite avec Antoine de Silly, la reddition de la place de Montmirail.
Avec l'avènement d'Henry IV, le calme revint. Madame de Gondy fut châtelaine à son tour, sur le conseil de Monsieur de Bérulle, elle prit Monsieur Depaul, curé de Clichy, comme précepteur de ses deux fils aînés. Puis le futur cardinal de Retz (François Paul de Gondy) naquit à Montmirail le 20 septembre 1613. Monsieur Vincent ne voulant plus être précepteur, demeura dans la famille comme aumônier et missionnaire. Celui ci devait devenir SAINT VINCENT de PAUL. A Montmirail, au couvent des bénédictines, l'un des miracles aura lieu en 1720, il devait servir à la canonisation de Saint Vincent de Paul.
Le 11 Février 1814, l'empereur NAPOLEON 1er prépare sa bataille au château de Montmirail. Le 5 Septembre 1914, Montmirail est occupé par les troupes de VON KLUCK qui soumettent la ville à un véritable pillage. Les Allemands réoccupent le château avec la deuxième guerre mondiale. Le 28 Août 1944, vers 9H30, les troupes américaines entrent dans la ville poursuivant les Allemands en fuite.
Sur le plan architectural, ce château est une grande bâtisse de briques sertie de pierres. Elle comporte deux ailes peu profondes en retour d'équerre tout au fond d'une avenue de marronniers. Sa grande terrasse domine une pièce d'eau et, plus bas, la vallée du Petit Morin et les ondoiements de la Brie.
La dernière des La Rochefoucauld à y avoir séjourné l'été fut Edmée, duchesse, écrivain, conférencière. Dame du grand monde et femme de lettres, elle tenait son rang parmi les auteurs, qu'elle s'attachait à distinguer comme présidente du jury du prix Fémina. Décédée à Paris en septembre 1991 à l'âge de quatre-vingt seize ans, la duchesse repose dans le caveau de famille à Montmirail. Ses héritiers ont vendu le château à une entreprise locale qui continue l'oeuvre de mécénat.

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